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17 décembre 2010 5 17 /12 /décembre /2010 10:59

Yup ! ^^

 

 

Un ch'tit article pour signaler quelque chose d'important de mon point de vue. Je vous ai déjà avoué mon amour immodéré de Yoshiaki Kawajiri.

 

Et bien, NoLife va faire quelque chose d'intéressant à mes yeux pour une fois, elle va diffuser plusieurs de ses films. Voici la programmation officielle :

 

 

  • Cyber City :

                OAV n°1 le samedi 25 décembre à 21h, rediffusé le lundi 27 décembre à 13h.
                OAV n°2 le samedi 1er janvier à 21h, rediffusé le lundi 3 janvier à 13h.
                OAV n°3 le samedi 8 janvier à 21h, rediffusé le lundi 10 janvier à 13h.

 

  •  Wicked City : le dimanche 26 décembre à 22h30, rediffusé le mercredi 29 décembre à 23h.

 

  • Demon City : le dimanche 2 janvier à 22h30, rediffusé le mercredi 5 janvier à 23h.

 

  • Manie Manie : le dimanche 9 janvier à 22h30, rediffusé le mercredi 12 janvier à 23h.

 

Bon, personnellement, je trouve les dates de première diffusion complètement aberrantes (par contre, les horaires me semblent bien plus logiques vu les thèmes des films (enfin, c'est sans doute obligatoire)). Car bon, les 10 jours entre le 23 et le 3 Janvier, c'est trop pas une semaine où c'est forcément simple d'avoir du temps libre devant la téloche. 'fin bon, m'en fous, je vais pouvoir voir Manie Manie, c'est tout ce qui compte. :]

 

 

Un autre truc intéressant, c'est que la "Mélancolie d'Haruhi Suzumiya" sera diffusée à partir de la semaine prochaine à 19 heures. Et surtout, diffusé dans l'ordre original, c'est à dire en bordel. Et ça, c'est cool :)

 

Et puis, y'a l'anime "Que sa volonté soit faite" qui est diffusé après Haruhi, mais lui, je m'en fous complètement, je ne sais même pas de quoi ça parle et le peu que j'en ai entendu, n'éveille clairement pas mon intérêt. Mais tant qu'à faire, autant signaler qu'il est diffusé.

 

 

Sinon, pour rappel, NoLife est disponible sur :

  • Freebox TV (Free), canal 123
  • Alicebox TV (Alice), canal 77
  • neufbox TV (SFR), canal 61
  • Orange TV (Orange), canal 122
  • BBox (Bouygues), canal 128
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14 décembre 2010 2 14 /12 /décembre /2010 08:38

Il y a quelques temps, une vidéo qui recompilait les "repompes" dans les génériques d'anime a pas mal tourné. L'auteur voulait montrer comment les génériques se plagiaient entre eux.

 

Sauf qu'à mes yeux, ce n'est pas vraiment du plagiat. Les génériques d'ouverture ont toujours  été un produit d'appel pour l'anime proprement dit. De ce fait, il doit tout faire pour capter le chaland ou plutôt, pousser le spectateur à regarder l'anime, là où le générique de fin peut se permettre de garder plus de souplesse et être un passage plus libre (quoique, il est bien enfermé dans un carcan lui aussi, mais pas dans le même, la conséquence la plus évidente étant le fait que le nombre de génériques de fin est très supérieure au nombre de génériques de début, ce qui a tendance à prouver que ces derniers nécessitent plus d'attention pour sa réalisation).

En somme, les génériques d'ouverture sont plus dans une démarche marketing qu'autre chose, et si certaines ficelles reviennent aussi souvent, c'est surtout parce qu'elles marchent. Ca ne m'étonnerait guère que des types ont mené des tests pour vérifier quelles images accrochaient le plus le public et que les financiers des boîtes de prod' réclament la présence de ces dernières. En fait, accuser ces génériques d'anime de plagiat, c'est un peu comme accuser les bande-annonces de film de se plagier entre elles, ou du fait que les marques utilisent les mêmes ficelles marketings pour se vendre ou, tant qu'à faire, dire les prostituées se copient à porter des mini-jupes pour attirer le client. :)

 

Mais intéressons-nous donc à la partie la plus intéressante de la chose, la première chose qui m'est venue à l'esprit quand j'ai vu ces images : pourquoi est-ce que ce sont celles-ci particulièrement qui sont reprises ?

 

Avant même de répondre, notons quand même un biais intéressant : ce sont majoritairement des animes grand-public typé ado qui sont majoritairement compilé dans cette vidéo. Il est probable que si le spectre avait été bien élargi, les effets du "plagiat" se feraient moins ressentir. En gros, c'est un peu comme si on ne prenait que majoritairement les bande-annonces de blockbuster américains qui font BOUM-BOUM.

 

Autre point : les raisons que j'avance pour justifier l'emploi de telle ou telle image ne relève pas d'une étude aboutie et tout et tout, ni le fait de sources croisées. C'est plus un entrelac d'évidences et de raisonnement personnel. Je n'ai pas grand chose pour étayer mon point de vue. Disons que l'idée est de voir sur quoi veulent jouer ces images.

 

 

Commençons par la remarque de l'auteur, qui signale que les personnages qui marchent sont le plus souvent à gauche. J'aurai tendance à ajouter que les personnages auront aussi tendance à courir de la droite vers la gauche sur l'écran plutôt que de la droite vers la gauche. Pourquoi cette visée sur le côté gauche ? La piste qui me semblerait la plus crédible imputerait la faute... A notre cerveau. En effet, de manière très grossière, on peut considérer que la partie gauche de notre cerveau est à tendance analytique. Tandis que la partie droite est plus irrationnelle (oui, c'est honteusement abusé de réduire le cerveau à ça, mais c'est pour donner une indication globale). Et notre cerveau étant un truc super-logique, ce qui est perçu par le côté droit est analysé par le côté gauche, et inversement. Et donc, faire courir les personnages de droite à gauche ou les mettre du côté gauche de l'écran, va plus solliciter le côté gauche de notre champ visuel, et donc la partie droite et donc... Notre imagination. En fait, c'est un moyen de pousser notre cerveau à l'irrationnalité future qui va poindre dans l'anime qui va suivre. Déjà, on sollicite plus notre imagination que notre sens raisonnable. C'est sûrement la raison qui fait que les persos marchent à gauche. Ou qu'ils courent vers la gauche.

 

 

Maintenant, on va pouvoir commencer la série des trucs d'appel plus basiques, avec de la réflexion et des causes moins poussées, car c'est bien connu, autant ce premier cas n'était sans doute pas voulu et est un contre-coup de l'inconscient des dessinateurs, autant les autres... :

 

La caméra qui part vers le ciel ou on voit des persos juste avant  : Bon là, il n'y a pas grand mystère, c'est histoire de dire : "Ô regardez ce beau monde avec un beau ciel bleu ! Ca a l'air cool comme coin, viendez chez nous ! Au moins, la température a juste l'air idéale !". On peut aussi y rattacher le coup du soleil qui passe à travers les arbres.

Notons quand même, que pour un anime qui se déroule dans un univers un peu sombre, c'est le schéma inverse qui sera privilégié : c'est-à-dire que l'on partira d'un ciel gris et pluvieux (avec éclair et grand méchant en arrière-plan en option) et la caméra descendra vers le héros qui se dresse contre ce monde triste, rayon de lumière qui va sauver la terre. Les deux procédés quasiment semblable, ont pourtant des objectifs différents : dans le premier cas, on va essayer de vous vendre l'univers, dans l'autre, on essaiera de vous vendre la détermination des héros. Mais cela n'interdit pas que ces deux procédés soient utilisés dans le même générique s'il y a suffisament de temps de latence entre les deux utilisations. Un temps trop court laisserait une mauvaise impression, le public aurait alors l'impression d'avoir été balloté d'un côté à l'autre sans raisons valables...

 

Le coup de l'oiseau : Bah, on regarde tous les animes pour s'évader non ? Et l'oiseau reste l'animal libre par excellence, plus précisément l'animal physiquement libre. Si l'anime visait une idée d'un héros totalement et sociablement libre, il prendrait alors un chat. Après tout, si le Docteur No ou le méchant dans Inspecteur Gadget ont des chats, ce n'est pas pour rien. Ce sont des gens qui vivent hors de la société, indépendants. Et comme ce sont souvent les méchants... Ce sont eux qui héritent plus souvent des chats.

 

 

Les personnes qui marchent : Revenons sur les personnes qui marchent, j'en distingue trois types : ceux qui marchent à plusieurs, ceux qui marchent couple ou ceux qui marchent seul. Dans les deux cas, l'intérêt est de pouvoir proposer le cadre de l'anime en arrière-plan. Si la marche des personnages est fixe (le personnage ne se déplace pas, il fait du surplace), ce n'est pas innocent. Le téléspectateur va implicitement comprendre qu'il peut se détacher du personnage qui marche pour se concentrer sur ce qui se passe ailleurs à l'écran. Et c'est le moment qu'a choisi la réalisation pour donner des pistes sur l'anime qui va être diffusé : types d'arrière-plan, de dessin, lieux où va se dérouler l'action (lycée, ville ?). Ca va permettre de préparer le téléspectateur à ce qu'il va voir par la suite. Ca lui donne un avant-goût de certains endroits où il va se promener.

Cette scène permet aussi de préciser en partie les personnages le plus important de l'anime ou le couple clé de l'anime. On peut même dire que le couple présenté dans cette scène, sera le couple final dans 99% des cas.

Il y a aussi le cas où il y a plus de personnes en lice. Dans ce type de scène, on peut être sûr d'une chose... Y'aura pas d'histoires d'amour :D

Notons aussi que ce genre de passage va se terminer avec une remise en avant des personnages, soit via un zoom, soit avec un nouveau mouvement dans leur marche qui apparaîtra en arrière-plan. Il ne faudrait pas oublier qu'ils restent les plus importants dans l'univers déployés devant nos yeux.

 

 

Le personnage qui se retourne : Le personnage est en train de faire quelque chose, remarque quelque chose, se tourne vers la caméra et sourit. Logiquement (enfin moi :D), on se dit : "Tiens, mais qu'a-t-il vu de si intéressant ? J'aimerais bien le voir !"

Sauf qu'en fait que dalle. Il y a un deuxième effet kiss-cool qui consiste à piéger le téléspectateur. Les animes ne sont pas du genre à briser souvent la règle du quatrième mur et pourtant, c'est ce qui se fait ici. La personne ne sourit pas à ce qu'on suppose qu'elle voit, non, elle sourit tout simplement directement au téléspectateur. C'est donc une manipulation vicieuse qui consiste à utiliser l'anime pour faire croire qu'il se passe quelque chose hors champs, alors que là, le but n'est que de susciter un peu de plaisir au téléspectateur. En effet, le sourire nous est directement dédié, ce qui entraîne forcément dans notre subconscient un certaine bienveillance envers ce même personnage, ce qui est le point de départ avant un début d'intérêt ou d'affection. Et encore un moyen de pousser le téléspectateur à mater l'anime.

Ces passages reprennent principalement le schéma du mec/fille qui fait quelque chose et le quitte des yeux pour regarder vers le haut (ce qui renforce le sentiment de bienveillance, vu qu'on les voit de haut, il y a en filigrane la notion que le téléspectateur est un être supérieur bienveillant puisqu'on lui sourit).  Il y a aussi le cas,où l'anime met en scène un perso qu'elle veut mettre au-dessus du téléspectateur (qui a dit Kamina ? Sauf que ce sera plutôt un méchant qui écopera de la scène en général :) ). Dans ce cas-là, la caméra viendra dans le dos du personnage et s'en rapprochera. Le personnage se retournera alors pour voir qui est celui qui ose le suivre (et après, vous avez en option, la caméra qui passe le long du visage et s'envole dans les airs. Là, vous savez que ce type aura forcément un côté emo qu'il exprimera à un moment ou un autre. Les mecs GAR ou pas emos resteront à vous regarder méchamment).

 

 

L'entrée dans l'oeil/ Zoom sur l'oeil : C'est une simple métaphore pour dire que vous allez entrer dans l'esprit de ces personnages et donc, que vous pouvez aller les comprendre parfaitement. Ou si pas parfaitement, vous aurez des éléments pour comprendre pourquoi ils sont ainsi. L'entrée dans l'oeil est donc une promesse de clé de compréhension future sur le personnage en question. Après tout, c'est parfois le parcours du combattant de comprendre comment fonctionne son prochain et on est tous parfaitement conscients que personne ne réfléchit quasiment de la même manière. Bref, il y a une identité en nous que l'on considère comme unique, chose que l'on recouvre via la notion d'âme (beurk, je déteste ce terme, matérialiste que je suis, mais c'est encore la manière la plus simple de mentaliser la chose). Connaître l'âme de quelqu'un, c'est connaître quelqu'un sur le bout des doigts. C'est une chose qui a toujours intéressé les gens et les intéressera toujours, surtout que la majorité des mécanismes du cerveau, véritable coeur de l'âme, reste toujours un profond mystère. De ce fait, comme toute chose qui n'est pas à notre portée, cela attire notre curiosité. L'entrée par l'oeil, c'est donc plonger dans l'âme de cette être et pouvoir avoir enfin la capacité de le connaître parfaitement. Inutile de dire que ça marche plutôt bien comme technique d'approche. De manière plus générique, vu l'importance de l'oeil dans l'animation nippone, tout plan rapproché sur un oeil ne vise qu'à tenter de pénétrer l'âme du fait de l'axiome que l'oeil est le miroir de l'âme. Sauf qu'en entrant dans l'oeil, on promet de ne pas se contenter que du miroir qu'est l'oeil mais aussi de l'âme tel quel. Bref, c'est une façon de dire qu'on va vous en offrir plus que les autres... Regardez-nous !!! :D

Ca marche aussi pour les yeux non humains, comme pour les oiseaux ou les monstres. Mais là, ça s'inscrit dans l'idée de nous faire entrer dans un univers différent. On utilise l'artefact connu, l'oeil, mais non humain afin de mettre en exergue le fait que ce sera un univers qui ne sera pas centré que sur les humains.

 

 

(Bon, vais accélérer sur les derniers points, sinon on y est encore demain...) 

 

Les pensifs : Parce qu'il vaut bien dire à un moment donné que l'anime est TROP PROFOND avec des réflexions métaphysiques de ouf sur ce qu'est être un être humain. Vu que c'est lié à une phase de doute des personnages, on les place la nuit. Parce que nuit = ténèbres = doute = réfléxion humaine. D'ailleurs, lors des grandes réflexions métaphysiques et des grosses phases de doute, il ne fait jamais beau. Le mauvais temps est un excellent moyen de montrer que rien ne va parfaitement bien. Si c'est un registre moins dramatique, des nuages suffisent pour signifier l'idée de doute.

 

La fille qui pleure : DES LARMES DE FILLE. DE L'EMOTION. DE LA TRISTESSE. DE LA BEAUTE FEMININE A L'ETAT BRUT. Et le pire, c'est que je ne pense même pas exagérer sur le but recherché. C'est juste pour susciter l'envie de réconfort du téléspectateur (ben vi, une fille mignonne qui pleure, on a envie de la réconforter) et titiller sa curiosité en nous forçant à nous demander pourquoi elle pleure.

 

Les mains : Jeux de main, jeux de vilain. Euh non... Dans le langage corporel, les mains sont un des points-clés en plus de la posture du corps. De ce fait, la manière dont elles bougent révèlent pas mal de chose. Dans un générique qui ne contient pas de mots, elles sont un moyen simple de poser des idées sur l'anime. Une main qui se jette vers le ciel, est un signe d'aide ou un rêve à aller chercher. Le contact raté représente d'office un problème de communication, celles qui se touchent la compassion. Ca permet encore une fois de préciser le type d'anime. Dans le cas des mains qui se ratent, on peut prévoir de grosses difficultés pour le couple principal (et même la mort dans certains cas, avec l'idée de sacrifice). Il y aura sans aucun doute un moment où la fille sera prisonnière du grand méchant (ou pas loin :p ). Quand elles se touchent avec la boule en option, c'est un peu du "LOVE SAVE THE WORLD".

 

Le double personnage  : Si c'est le même personnage, ça permet de filer l'info : attention, ce personnage aura une double personnalité. Il ne sera certes pas schizophrène, mais l'anime jouera sur la notion de la dualité lumière/ténèbre du personnage. Si ce sont deux personnages différents, alors ces deux-là auront des comportements différents voir opposés au point qu'ils ne pourront se supporter. Le lien entre eux sera "forcé" par le personnage ou l'objet qui traîne au milieu. Le générique pose la base d'une réunion qui ne sera pas naturelle, mais forcée par le destin.

 

La notion de sens de la course : Pour rajouter un point sur la course vers la gauche, il me semble que c'est aussi lié à l'avenir. Bref, courir vers la gauche, c'est courir vers le futur. Et les personnages le font avec le sourire de surcroît.

Concernant la course vers l'avant et l'arrière, j'aurai bien envie de vous renvoyer vers "Le Parfum" de Süskind. Il y a tout un passage qui est consacré à un parfumier (parfumiste ?) qui habite sur un pont. Et il explique en long et en large pourquoi il veut déménager de l'autre côté du pont. Dans son cas, il voit le fleuve couler vers l'horizon. De ce fait, il en ressent une idée d'éloignement, de délitement. Il veut passer de l'autre côté du pont afin de pouvoir voir le fleuve venir vers lui, ce qui, à ses yeux, le renforcerait et lui remonterait le moral. Il aurait l'impression que le monde vient à lui, pas qu'il s'éloigne. Le mieux est encore de lire ce passage qui explique la chose mieux que moi. Quand les choses viennent vers vous, elles vous renforcent en somme, disons qu'elles semblent vouloir communiquer avec vous, que ce soit par défi ou simple amitié. Il y a une idée de possession sous-jacente en plus d'une impression de force. C'est bien pour ça que c'est utilisé pour les animes de gros robots.

 

 

 

 

Finalement, tout cela n'est qu'une liste de méthodes qui permet de faire accrocher les gens à l'anime en précisant  son type/genre/autres. Il y en a plein d'autres qui n'ont pas été signalés par la vidéo, comme la façon dont les protagonistes sont, soit présentés les uns à la suite des autres, soit en groupe suivant le but recherché par l'anime, la manière dont les personnages peuvent apparaître, et j'en passe (enfin si, mais c'est juste survolé et je reconnais avoir la flemme de m'y atteler et pourtant, la façon dont sont représentés les personnages est lourde de conséquence, même si j'ai effleuré ce point par endroits).

Mais si ces ficelles d'animation sont encore et encore exploitées au point de donner l'impression de plagiat, c'est pour une raison simple : notre cerveau subconscient kiffe encore ce genre de trucs. Bref, ça marche encore sur nous. Et même si on en a conscience, la majorité des consommateurs, surtout au vu des animes qui ont été choisis pour faire cette vidéo, sont encore totalement voraces/mallébales/tolérants pour ce genre de choses. Car ouip, le but d'un générique d'ouverture n'est pas d'intéresser un téléspectateur, mais s'approprier/convaincre un consommateur. Ca rejoint aussi la partie de mes propos qui tapent plus dans le côté : dévoiler les grandes lignes de l'anime. Car teaser le consommateur avec des éléments qu'il peut comprendre sur les lignes directrices de l'anime sans se fouler, en fait une arme redoutable pour attirer le chaland (et en faire fuir d'autres aussi, mais vu qu'on est dans une époque où réussir à toucher la cible visée est le plus important que d'essayer de séduire de nouveaux clients, ce n'est pas dérangeant en soi).

Le générique doit être le truc le plus bassement marketing de tout anime en fait, ou plutôt, c'est la chose qui est la meilleure publicité de l'anime. Et vu la viralité de certains génériques d'ouverture qui parcourent le net en quelques heures, que certains font des classements de ce genre de génériques... On a largement quitté le monde de l'animation pour le monde de la publicité. Et cette dernière est bien moins susceptible sur les plagiats, ce qui compte, c'est que les ficelles marketing exploitées marchent. Je pourrai même pousser le vice à dire qu'un générique parfaitement calibré sur ses ficelles dévoilent 90% de ce qui va se passer dans l'anime du point de vue de ses grandes lignes.

 

En somme, plus vous linkez des génériques d'ouverture, plus vous soutenez le fait que ces mêmes génériques doivent être formatés par le marketing. Vous devenez des agents viraux publicitaires. :)

 

Et ouip, l'article aurait gagné en lui foutant des dizaines de screens pour montrer ce que je veux dire. Mais je sais que je n'aurais pas le courage de le faire, donc autant le fournir tel quel.

 

 

N'empêche, c'est rigolo la branlette intellectuelle de temps en temps. J'aurai bien aimé publier cet article plus tôt,  mais vu que j'ai été malade ces derniers temps, j'ai préféré refinir Suikoden Tierkreis (faudrait que je le refasse avec les 108 étoiles, y'a quelques changements) et Muramasa. Ce qui m'a plutôt fait du bien pour me soigner :D

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8 décembre 2010 3 08 /12 /décembre /2010 23:06

 

Tiens, les gamers étaient en manque d'os à ronger mais ils sont heureux, ils ont eu un nouveau jouet grâce à Arte. Ils peuvent à nouveau refaire leurs pleureuses. J'imagine qu'ils étaient en manque. Mais bon, ne même pas reconnaître qu'en général, on a des têtes d'abrutis devant un écran pour la simple et bonne raison qu'on est puissament concentré dessus, ça relève d'une très haute naïveté. Ils devraient se prendre plus souvent en photo quand ils sont à fond sur un truc devant leurs écrans. Je crois qu'ils réaliseraient un peu mieux que non, ils ne respirent pas l'intelligence dans ce cas-là. M'enfin bon, dès que des "élites" sont un peu taquines, le populisme de bon aloi sait toujours ressortir de terre pour défendre la pauvre dignité outragée de ces gamers. 'fin bref, parlons du festival ! \o/

 

 

 

Le festival est passé tellement vite que je n'ai pas pu voir le quart de ce que je voulais voir. Ma plus grande déception reste de ne pas avoir vu "Les Citronniers". J'espère avoir une occasion de le revoir.

 

Le festival est fini depuis... Plus d'une semaine sans doute et les résultats sont consultables ici.

 

 

 

Alors, qu'est-ce que j'ai vu dans tout ça :

 

 

 

99 francs :

Pas mal. J'ai bien aimé les différentes reprises de pub/musiques/autres.Le rythme du film est un peu déjanté ce qui fait qu'on ne s'ennuie pas devant. Mais d'un autre côté, je comprendrais aussi que certains n'accrochent tant le film aborde un côté destructuré au niveau de sa narration. Mais plaisant. Et putain, se dire que 500 milliards partent dans la pub chaque année, ça a quelque chose de démoralisant Y_Y

 

 

La nouvelle vie de Monsieur Horten:

Mon souci pour ce film, c'est que j'ai dû en manquer 20 minutes. J'ai vu les 5 premières minutes et j'ai eu une absence de 15 minutes... Mais ceci dit, j'ai quand même trouvé qu'il y avait une agréable athmosphère qui se dégageait de ce film, mélange de burlesque, d'humour discret, d'expériences originales et de doux sentiments. On suit donc Odd Horten, cheminot depuis 40 ans qui mène une vie réglée comme du papier à musique et qui, le soir de son départ en retraite, dévie un petit peu de son habitude. Ce qui va bousculer sa petite vie habituelle. Le personnage ne va pourtant pas en sortir transformé, mais il réalisera des choses sur lui-même, fera des rencontres plus ou moins particulières. Un peu comme si ce jour de départ de retraite devenait une nuit de folie. Mais une nuit de folie pour un type de 60 ans, ce n'est pas la même chose qu'une nuit de folie d'un type de 20 ans :D

On se laisse aisément porter par cette histoire, qui a, finalement, un petit côté "Conte de Noël version Retraite"

Comme vous pouvez vous en douter, j'ai particulièrement bien aimé.

 

 

Valse avec Bachir:

J'en avais entendu du bien avant de le voir et, effectivement, je n'ai pas été déçu. Le film se présente comme un documentaire d'animation. Autobiographique, ce film a pour centre le massacre de Sabra et Chatila. En discutant avec un ami, le réalisateur réalise d'un coup qu'il a comme un trou noir sur toute la période qu'il a passé au Liban et que le seul souvenir qu'il en garde, est un rêve qui commence tout juste à le hanter. Il va donc partir sur les traces de son passé, retrouvant d'anciens militaires qui ont fait partie de son unité pour recroiser les souvenirs de chacun, rencontrant des psys qui vont lui expliquer pourquoi il a un tel trou noir et pourquoi ce rêve est le seul souvenir qu'il garde de cette guerre. Et petit à petit, sa mémoire va se recontruire et il va retrouver ce qu'il a oublié et surtout, pourquoi il l'a oublié. Ce film dresse donc un constat effarant sur la capacité du cerveau humain à faire le ménage dans ses souvenirs et sa capacité à bloquer ou libérer ses derniers. Cette histoire qui raconte la réelle reconquête d'un homme de ses souvenirs oubliés, a un côté envoûtant.

Au niveau du dessin, le cell-shading offre vraiment un bon rendu avec des visages magnifiquement détaillés, par contre l'incrustation du cell-shading dans l'univers 3D plus classique, n'est pas parfait, on a parfois l'impression que les personnages marchent un peu dans le vide. Dans le même registre, ils font parfois un peu rigides. Mais le côté plaisant du scénario fait rapidement oublier ces petits défauts.

A noter qu'au Liban, ce film fait par "l'ennemi" (le réalisateur est israëlien) a eu un certain succès en étant distribué sous le manteau. Les gens voulaient voir l'autre point de vue. Et globalement, il semble avoir été apprécié en tant que tel. Il laisse quand même un goût amer pour un nombre de personnes, car le film n'esquisse pas une once d'excuse envers ceux qui ont été massacrés. Il est vrai qu'il sonne un peu "Ben ouais, y'avait un génocide sous nos yeux, on n'a rien fait. Comme on se sentait coupable, notre mémoire a donc préféré nous faire oublier la chose. Voilà quoi."

Et ça s'arrête là. Vu les massacres que ça a été, je comprends que certains libanais leur en gardent rancoeur....

 

 

Un baiser s'il vous plaît : J'ai A-DO-RE ce film ! Le plot du film se base sur la conséquence que peut avoir un simple baiser, normalement sans conséquences sur un couple. Et c'est drôlement bien foutu. La BO est pleine de musiques classiques qui sont un délice à l'oreille, l'histoire est bien menée, j'ai GRAVE surkiffé. J'ai adoré les dialogues entre les deux personnages principaux qui parlent de leur relation de manière totalement distante et qui sont incapables de lutter contre elle, de la façon dont tout s'agence. J'ai adoré. Je ne trouve pas d'autres choses à dire, tout garde un petit côté tellement authentique et tellement décalé que j'ai aimé. Et la conclusion est tout simplement magnifique !

 

 

 

  Le silence de Lorna : Encore un film dont j'ai raté le début, mais ce coup-ci... Je me suis fait atrocement chier. Au point que je n'ai pu continuer plus de 30 minutes. C'est long, c'est mou. Je me suis totalement ennuyé. Mais affreusement.

 

 

 

 

Du côté des courts-métrages, je n'ai pu en voir que trois (on peut les voir jusqu'à samedi, profitez-en ! ) :

 

 E-Pigs : Mon préféré des trois, sans nulle doute. Un film dont on sent l'inspiration de la Cité des Enfants Perdus de Jeunet avec un beaaaaaau filtre jaune, et qui a sans aucun doute bénéficié d'un budget plus que conséquent. Avec des cochons qui m'ont fait penser au délire de Masamune dans les derniers tomes incompréhensibles de Ghost In The Shell, j'ai juste été totalement aux anges !

 

 Vasco : Court-métrage d'animation, ce dernier part un peu en live. Je n'ai pas cherché à comprendre toute l'histoire, mais j'ai bien aimé la technique d'animation, ou plus précisément ces dessins avec un crayon gras. J'y ai trouvé un petit charme assez irrésistible.

 

 The night I became a doll : En fait, ce film m'a fait penser à ce qu'aurait pu être une histoire paralèlle à Evangelion : Et si Asuka avait choisi de devenir la poupée de sa mère. Sans compter qu'en plus que les persos sont roux, c'est difficile de ne pas faire le lien. Après, l'histoire n'a pas grand chose à voir. Mais bon... Pour le reste, c'est... Particulier quand même. Ca se regarde, mais je pense que c'est celui qui m'a moins intéressé des trois. Après, certains à-côté rappellent aussi  aussi cette sinistre affaire....

 

Et pis voilà, rien d'autre à ajouter ^^

Je suis plutôt satisfait de ce que j'ai pu voir, mais j'aurai aimé pouvoir en voir plus. Tant pis !

 

La bonne blague du jour : j'ai mis 5 heures en voiture à faire un chemin que je fais habituellement en 30 minutes en moto. La neige, ça ne pardonne pas... Sans compter que j'ai découvert un PV qui date du 4 Avril en arrivant chez moi. On a connu plus glorieux comme journée...

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6 décembre 2010 1 06 /12 /décembre /2010 12:23

Plop !

 

Un ch'tit bilan des chroniques de Mangavoraces en Novembre :

 

- il y a eu une controverse sur Seven Day

 

- il y a eu 22 chroniques sur la dernière quinzaine. Personnellement, j'ai gave kiffé Chi, joli mélange réussi entre Yotsuba et Michael. Et je me dis que si j'avais été plus réveillé, il aurait sans doute eu un coup de coeur. Faut vraiment que je reprenne le temps de chroniquer pour Mangavoraces moi. Sinon, Dorohedoro reste toujours une valeur sûre. Et j'ai hâte de tester Moonlight Act même s'il semble avoir déçu.

 

- et pour la quinzaine précédente, 26 chroniques (c'est là que je me rends compte que les liens vont être faussés à partir de la prochaine livraison de chroniques.. C'te loose). Dans cette liste, je noterai que le nouveau manga de la maman de FMA déçoit pour l'instant et qu'Otaku Girl commence à faiblir. Par contre, Ippo et Ashita No Joe ravisse toujours autant leurs lecteurs !

 

 

Et sinon, la base de donnée a également reçu son lot de mise à jour. N'hésitez pas à la parcourir !

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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 19:34

Petite surprise hier soir, j'ai découvert le dernier chapitre du manga Pysren. Je ne m'y attendais pas, mais j'ai trouvé que c'était plutôt une bonne nouvelle. Pas que le mhuanga soit mauvais, au contraire, maintenant, je suis sûr qu'il ne va pas le devenir :D

 

Psyren est donc composé de 16 volumes. Et vous savez quoi ? C'est juste parfait en terme d'équilibre pour la narration. Si l'histoire avait dû continuer, nulle doute qu'il y aurait eu un immense potentiel pour que ça devienne mauvais (comme Bleach quoi....). Là, l'auteur fait bien le tour de son histoire et apporte une conclusion cohérente par rapport à ses débuts ( SPOILER (surligner pour lire)et pourtant, les voyages dans le temps, c'est casse-gueule par définition ), il a suffisament d'idées pour illustrer les différents pouvoirs des personnages, les touches d'humour sont gentillettes, le fan service n'est pas trop abusé... Sans compter les bonnes idées qui parsèment l'oeuvre.

 

 

L'un des points les plus réussis de ce manga reste la manière dont l'auteur intègre petit à petit l'univers de Psyren dans le monde réel. Il faut reconnaître qu'au début de l'histoire, l'auteur arrive bien à nous attraper avec ce monde parallèle mystérieux dont on ne sait rien mais le point fort est qui'il n'y a pas de déception à l'explication de ce monde. Sa réalité est offerte de manière tangible et logique, et c'est agréable d'avoir quelque chose d'aussi bien construit, le raccourci utilisé ne fait pas trop facile vu qu'il est correctement amené.

 

 

Au niveau de l'histoire, ça reste du shônen, donc il faut s'attendre à ce qu'il y ait régulièrement du power-up de héros, mais ça reste dans le domaine du supportable. Mais comme l'histoire est relativement cohérente, le tout passe plutôt bien. En somme, Psyren est un vrai manga d'action qui se base sur un support solide auquel il s'y réfère ce qui lui évite de partir dans tous les sens. Pas comme dans Naruto par exemple. Concernant les pouvoirs, bah, ils appellent ça psy, mais c'est aussi psy que les X-Mens, donc bref, l'éventail est très varié même si l'auteur a posé trois types généraux de pouvoir que l'on détecte via... Une expérience avec une tasse de café, ce qui rappelle un peu le coup du verre d'eau et de la feuille de Hunter X Hunter. Même si l'auteur se restreint d'un certain point de vue, il fait suffisament joujou avec différents types de pouvoir.

On peut aussi noter quelques retournements de situation bien amenés et bien trouvés qui relancent régulièrement l'intérêt du lecteur. L'auteur maîtrise bien son récit. On n'a pas vraiment le temps de s'ennuyer.

 

 

Le plus gros point faible de ce manga reste peut-être les personnages. Ils sont sympathiques, les relations entre eux sont bien décrites, mais au niveau de leur design et de leur caractère, je dirai que ça manque quand même d'un petit  quelchose. Disons qu'ils ne sont pas vraiment marquants et je doute que vous vous souveniez de la moitié d'entre eux après avoir refermé la dernière page du livre. Cette faiblesse est compensée par le fait que l'ensemble reste agréable car les relations entre les différents personnages se déroulent normalement. A défaut d'être magnifiquement réussis, ils n'en restent pas moins charmants. Et puis, d'un niveau graphique, on peut aussi noter que l'auteur a fait quelques progrès en 16 tomes et 145 chapitres. Ce qui est amusant, c'est qu'il n'y a pas fondamentalement de gros changements au niveau du design, c'est juste que les personnages font plus "grands'".

En passant outre la qualité des scans, on passe de ça :

 

psyren 1

 

 

à ça :

 

 

psyren 2

 

Donc voilà. Je n'ai pas grand chose à ajouter de plus. Si je devais résumer Psyren en deux mots, je dirais cohérence et fraîcheur. Car même s'il est possible de trouver des défauts, l'ensemble offre une bonne cohérence dûe au fait que l'histoire avance de manière constante sans trop en faire. Fraîcheur, car vu que la série ne fait que 16 volumes, on n'est pas donc lassé des personnages à la fin de l'histoire et de plus, c'est un manga qui ne prend pas trop la tête.Ca se lit donc tranquillement.

 

Notons d'ailleurs que la fin laisse une toute petite porte de sortie pour une suite, mais ce serait juste de mauvais goût. Par contre, je ne serai pas contre une ou deux histoires bonus, juste pour le plaisir. 

 

Pour finir, pas la peine de vous jeter sur les scans pour le lire. Vu sa qualité, il est fort probable qu'il finisse par sortir en France, le problème étant de savoir quand. Mais quand il pointera le bout de son nez, si vous êtes lassés des shônens à rallonge et que vous cherchez une petite série agréable qui ne va pas plomber votre bibliothèque, je vous conseille ce manga. Il ne mange pas de pain et est suffisament bien fait. Même s'il y a des raccourcis faciles qui sont utilisés parfois, le tout est compensé par le fait que narration et l'univers sont de qualités. Et même si je dois reconnaître que le graphisme m'avait plus que rebuté au début car je le trouvais quelconque, on finit par s'y faire au fur et à mesure du temps.

Donc oui, Psyren n'est pas un manga culte. Mais il est certainement dans le haut du panier de la catégorie shônen.

 

Merci à Torog de m'avoir lancé dessus ^^

Mais Toriko et Beelzebub, c'est quand même mieux :D

Trop classique Psyren comparé à eux. Mais c'est ce qui fait son charme, ce petit côté rétro !

 

Bon, la première série de l'auteur, Mieru Hito a fait 7 volumes.

La seconde, Psyren, a fait 16 volumes.

 

On prend le pari que la prochaine fera dans les 30 volumes ? ;)

(c'est aussi là que je me dis qu'un jour, un auteur sortira dont je ne verrais jamais la fin parce que je mourrai avant. Ca doit quand même être frustrant de mourir juste avant l'avant-dernier tome d'une série de 60 volumes... Un peu comme se dire qu'on ne verra pas les Marios et les Zeldas du futur. 'fin bon, ne soyons pas dépressifs, je suis théoriquement encore loin de mourir, je l'espère du moins :p )

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30 novembre 2010 2 30 /11 /novembre /2010 23:24

 

http://images.allocine.fr/r_160_214/b_1_cfd7e1/medias/nmedia/18/71/37/49/19132801.jpg

 

 

Trailer Park of Terror

 

Oh !

Un film de zombie ici !

Que c'est étrange !

Trailer Park of Terror vaut surtout  le détour pour son début et ses quelques scènes de flashback, bien trash. Avec du bon redneck dégénéré qui fait plaisir à voir. Ou pas d'ailleurs vu leur gueule.

Et puis Satan en cowboy qui se la pète, c'est sympa aussi. Sans compter la fusillade du début.

Le truc par contre, c'est que la partie zombie est un peu hachement moins bien. Bon, ça reste du zombie, donc j'aime bien, mais... Disons qu'il n'y a rien d'exceptionnel dedans. Toutefois, j'ai quand même eu quelques sourires devant. Avec le zombie rockeur et le zombie amoureux, y'a quelques passades fort agréables. Sans compter que l'héroïne joue bien son rôle de zombie nymphomane et parfaite hôte qui règne sur son petit village d'une main de maître. Une parfaite femme fatale.

Le souci, c'est ptêt ceux qui vont servir de plats aux zombies. Ils ne sont pas très intéressants. La seule chose amusante, c'est de les voir se faire découper (et encore, ça reste soft).

Au final, c'est donc un parfait film-sandwichs.

 

 

http://images.allocine.fr/r_760_x/medias/nmedia/18/67/06/10/19419606.jpg

 

 

Prince of  Persia : les Sables du Temps

 

Je m'attendais à un film pourri et réalisé avec des pieds comme tout blockbuster américain qui se respecte et qui adapte un jeu vidéo,  le genre de films qu'on regarde en consommant bière sur bière et en faisant des commentaires toutes les 5 minutes sur la stupidité des scènes (genre comme pour G.I. JOE), mais finalement... J'ai retrouvé un point sympathique dans ce film : j'ai trouvé que les scènes de cascade collaient vraiment  à l'univers Prince Of Persia ; sur ce point, je n'ai pas été du tout déçu. On retrouve bien l'ambiance du jeu avec ses accrobaties et autres roulages, sans compter les attaques qui servent à se débarasser d'un adversaire (et qui occasionne un ralenti plus ou moins utile - quoique.... Notons que le ralenti est même utilisé parfois de manière très pertinente). Et l'acteur principal ressemble aussi au personnage originel, ce qui rend certaines scènes visuelles particulièrement attrayantes. Après, pour le reste...

Bah, ça se regarde, hein. Ca reste un blockbuster à la réalisation efficace. Mon plus gros reproche reste néammoins que le scénario du jeu vidéo offrait déjà suffisament de points d'accroche (oui bon, pas beaucoup vu que c'était un jeu d'action, mais quand même ! ) pour fournir un scénario plus proche du matériel originel et pas un truc aussi neuneu que ce film.

Encore un parfait film à regarder avec des bières et des pizzas.

 

 

 

http://images.allocine.fr/r_760_x/medias/nmedia/18/35/05/63/affiche.jpg

 

 

La Cité de Dieu

 

Tiens, il était temps de remonter le niveau avec ce film. La Cité de Dieu se déroule dans les favelas brésiliennes. Vous savez, celles où la police descend actuellement faire un grand nettoyage pour préparer les JOs ou je ne sais quoi. Le film suit le parcours de trois enfants qui ont habité dans ces lieux des années 60 aux années 80.Et comment dire... Le film regorge de moments pas glop. D'ailleurs, on sent le film glisser petit à petit dans une ambiance plus morose. Au début, les couleurs sont chatoyantes. A la fin, elles sont froides. On suit trois gamins. L'un s'en sortira, les autres non. Et pendant même leur évolution, on voit la relève qui se pointe pour former un autre gang. Sauf que cette relève, elle a... 7 ans. Des gamins de 7 ans qui trouvent ça fun d'aller tuer des gens. Des gamins de 7 ans qu'on a envie de baffer et deux minutes plus tard, on éprouve de la tristesse pour eux, car le film nous rappelle brutalement que ce sont des gamins de 7 ans qui évoluent dans un milieu où la mort peut frapper de n'importe où. De même, l'évolution des trois 'héros' est particulièrement intéressante. Entre celui qui s'en sort, celui qui essaie de s'en sortir et celui qui se conforme parfaitement aux codes de ce monde qui se dessine devant lui. Le film n'est pas forcément facile à suivre car la réalisation est particulière et on ne reconnaît pas forcément facilement les persos au fur et à mesure qu'ils vieillissent. Mais il n'empêche pas moins que son histoire reste accessible. En somme, la Cité des Dieux, c'est un film qui montre une réalité du monde de façon cru. C'est ni joyeux, ni triste, ça prend juste les tripes.

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27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 18:26

Ha ha.

 

 

yotsuba_god.png

 

 

 

Une machine à sous avec Suikoden pour thème.

I hate you Konami, I hate you.

 

Et le pire, c'est que je serai capable de l'acheter si ça se vendait :|

 

Consolons-nous avec le JT de votre naissance !

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25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 21:48

 

http://www.manga-news.com/public/images/dvd/final_fantasy_unlimited_col.jpg

 

 

 

 

Les animes dérivés de la saga Final Fantasy ont quand même une sacrée poisse. Sauf quand ils restent parfaitement dans l'univers existant et ne font que remplir quelques cases, comme Advent Children et son compagnon Last Order, tous les autres ont été décriés. La faute à des fans trop jusqu'en boutisme qui attendent un produit sans surprises comme les deux pré-cités ? SquareSoft vise toujours quelque chose de trop différent, trop grand public ?

Ptêt ben que oui, ptêt ben que non.

 

Mais bon, Final Fantasy la légende des Cristaux a été décrié et pourtant, il restait assez basique et assez proche de Final Fantasy. Quand à Final Fantasy les Créatures de l'Esprit, n'en parlons pas (ceci dit, je l'aime bien ce ch'tit film).

 

Il reste encore Final Fantasy: Unlimited qui a reçu un accueil tellement cordial, que SquareSoft a décidé de ne pas produire la deuxième saison. De 51 épisodes, on est passé à 25. Quand même.

 

Mais bon, est-ce qu'il est si pourri que ça ?

 

Ben... Y'a du bon et du moins bon, comme tout anime qui se respecte.

 

Commençons par le synopsis :

Deux créatures géantes qui s'affrontent au-dessus de la baie de Tokyo. Un pilier obscur qui relie le monde réel à un monde imaginaire. Deux scientifiques partent l'explorer. Puis, ils y retournent. Et ne revinrent jamais. 12 ans plus tard, leurs enfants, Ai et Yu décident de partir à leur recherche. Ils vont chercher ce mystérieux métro qui va les emmener vers le "Monde Intérieur", porte d'entrée du Pays des Merveilles. Là, ils recontront Liza qui recherche un hommeet qui possède certains pouvoirs.. Et puis, dans le Pays des Merveilles, Kaze, un homme mystérieux qui a le pouvoir d'invoquer les mêmes créatures qui ont créé le pilier obscur. Aléatoirement accompagnés par Kaze, Ai, Yu et Liza, retrouveront-ils tous ce qu'ils cherchent ?

 

 

 

*vient de repérer un doujin hentaï sur cette série*

*le mate*

WHAT ??? Une loli futa ??? Taré de japs. Poubelle.

*reprend son article*

 

 

 

20101018PHOWWW00425.jpgUn cliché fait sans trucages

 

 

 

Une des choses que j'ai apprécié dans cette série, ce sont les nombreux clins à la saga Final Fantasy. Même si l'univers n'est pas construit de façon classique comme sur un Final Fantasy, on retrouve avec plaisir les chocobos, les invocations/espers/G-Forces/chimères (choississez votre version), ces enfoirés de Pampa/Cactuar/Cactrot, les moogles, le gros vaisseau qui bute tout, Cid, et quelques autres détails (d'ailleurs, on sait enfin comment les persos de Final Fantasy font pour transporter tant de matos avec eux, ils ont un Poche-Pocket) comme Oméga et autres.

 

Concernant le reste. Y'a rien de bien transcendant, c'est sympatoche, mais pas exceptionnel.

Prenons les personnages : les enfants font bien leur rôle d'enfants qui découvrent le monde, Liza est en quelque sorte leur chaperonne et prêtresse sur les bords, gentille comme il faut, Kaze est le bourrin mystérieux qui rase l'ennemi à coups d'invocation. Et Kaze est un mec mystérieux qui parle peu. Et qui est habillé en noir. Et qui a une cape abîmée. Kaze, c'est le mec qui a la classe. Kaze, c'est l'homme, le vrai. Sauf que bon... Il n'a rien de plus que ses 41534354 clones d'hommes mystérieux qui ont un lourd secret. Donc bon.

Les rôles secondaires gentils se disinguent un peu plus par leur côté barré. Entre la fille-louve folledingue de Kaze, Cid qui file des noms à toutes ses machines, le chef de la résistance qui a une belle moustache et qui fait régulièrement sourire, le reste est oubliable. Ah si, mention spéciale au chocobo qui est bien con comme un chocobo et qui évolue. Et qui m'a arraché un sourire de sympathie pour Ai quand le-dit chocobo passe son temps à mordre sa couette et à la traîner dans tous les sens. Ca doit faire mal. D'ailleurs, j'ai trouvé ça amusant que Ai change de fringues par deux fois. Ca a un côté upgrade d'armure assez amusant. :p

 

Du côté des méchants... Y'a en a bien deux qui se distinguent un peu du lot, le général-champi et le général de la flotte, pour le reste... Bof.Y'a pas chara-design qui bute.

 

Au niveau de l'histoire proprement dite, elle est correctement faite. Le Pays des Merveilles est divisé en différents mondes et le groupe passe de l'un à l'autre en prenant le métro. Ca permet de changer de lieu à chaque épisode et de découvrir un autre pan de ce pays magique. Le défaut, c'est que l'anime donne l'impression de n'être qu'une succession de stand-alones, ce qui ne rien pas la chose particulièrement passionnante quand on préfère les trucs avec un peu plus de fond.

Mais ça se consomme. Les mondes découverts sont variés et on ne s'ennuie pas trop même si le schéma reste : découverte du monde => un général se pointe => les enfants et Liza ont des ennuis => Kaze apparaît et détruit l'ennemi => Kaze disparaît

 

 

couple de vieux

Un autre cliché fait sans trucages. Ou pas.

 

 

 

Un des points qui me faisaient continuer à regarder l'anime était en fait l'apparition de Kaze. Pas pour le personnage en lui-même, mais pour savoir quels invocations il allait lancer et essayer de la reconnaître avant qu'il ne prononce son nom. En effet, Kaze a un gimmick dans chaque épisode pour invoquer chaque créature (à la fin, je commençais à apprécier le gimmick, mais au début, je trouvais ça surtout lourd et redondant), il charge trois "balles de terre" dans son arme et décrit chacune des balles. Quelque chose comme "La lumière qui perce les cieux. Jaune Ecarlate." ou "Celui qui est plus froid que le métail. Gris Acier." Quand il a chargé ses trois balles, il balance le nom de l'invocation et on a juste le temps de réfléchir à qui ça peut être. C'est presque un mini-jeu en somme. En tout cas, ils ont varié les noms et descriptions des balles, et ça, ça fait plaisir. De même, en 25 épisodes, on couvre à peu près toutes les invocations qui se faisaient à l'époque. Ce qui est plutôt sympa. C'est pour ça que je reste dubitatif de l'intérêt de 26 autres épisodes, car là, on aurait dû se taper plein de redondances sur les invocations et ça n'aurait pas été palpitant.

 

Concernant les invocations, elles sont toutes en image de synthèse ainsi que d'autres effets et d'autres détails. La qualité est... Potable dirons-nous. Grosso-modo, c'est ce que fait Gonzo actuellement en un peu moins bien. C'est pas mirobolant, mais pas dégueu. Un peu trop statique par contre. Le reste de la réalisation est consommable.

 

 

En somme, Final Fantasy: Unlimited est un anime consommable. Pas exceptionnel, on peut le consommer tranquillement en mangeant sa pizza et en appréciant les liens avec la série originelle. Ca casse pas trois pattes à un canard et il ne mérite pas d'avoir été aussi descendu, mais bon, les attentes des fans de la saga originelle visaient clairement plus haut, mais ce n'est un fail comme une erreur 404.

A noter que même si l'anime a été coupé à la moitié, il propose une fin correcte, même si elle ne répond pas à toutes les questions et laissent quand même le Pays des Merveilles avec un gros problème sur les bras. Ma plus grande frustration restera de ne pas avoir vu à quoi pouvait ressembler Oméga reconstitué. Mais j'y survivrais sans peine :)

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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 22:30

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais Arte fait son premier festival de cinéma.

 

On peut voter et il y a des chats avec les réalisateurs après la diffusion des films.

 

Les films qui sont sélectionnés sont des films auxquels Arte a participé à la réalisation via des financements ou autres. On peut trouver ça un peu centré sur soi-même, mais dans un autre côté, Arte ne boxe pas trop dans les mêmes catégories que les autres chaînes et autres festivals. Et c'est aussi un moyen simple de montrer ce que fait cette toujours petite chaîne avec nos impôts.

 

Concernant les films, il n'y a pas que des longs-métrages, mais aussi une partie consacrée aux courts-métrages. Le tout est présenté par une actrice française qui est sans doute celle qui a le plus enchaîné les rôles les plus "douloureux" (youhou, La Pianiste ).

 

Bref, comme d'hab', je vous conseille de regarder, il y a sûrement de zolis petites perles dans le lot :)

 

Pour plus d'infos, je vous renvoie vers le site. Tout ce que je sais, c'est que le film de demain soir (ou ce soir suivat quand vous lisez cet article)  Valse avec Bachir, je le sens particulièrement bien. Et je ne savais même pas que c'était un film d'animation en plus. Joie quoi.

 

 

Bon allez, une vidéo à la con pour conclure cet article (la flemme d'aller chercher une image :p ) !

 

Et faut que j'aille demander à Arte s'ils vont sortir la deuxième saison des Invincibles moi !

 

EDIT : Oh, ça devrait arriver début Janvier, j'ai hâââââte !

 

Et faut que je me mate Breaking Bad, ça a l'air de déchirer ce truc aussi !

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21 novembre 2010 7 21 /11 /novembre /2010 15:27

 

http://images.allocine.fr/r_760_x/medias/nmedia/18/68/21/42/19215007.jpg

 

 

 

Disgrace

 

Hmmmmm...Comment dire... Je ne sais pas par où prendre ce film. Il y a un côté malsain qui traîne un peu tout au long de ce dernier, même s'il y a une sorte de rédemption sur la fin. Il est assez dérangeant. Le film se passe au début du post-apartheid en Afrique du Sud. Un prof d'université (John Malkovitch) est accusé de coucher avec ses élèves et décide de quitter quelques temps son travail. Il part retrouver sa fille dans la campagne qu'il n'avait pas vu depuis un bail. Elle a un employé noir (Morgan Freeman) qui s'installe petit à petit à côté de chez elle. Et... Il se passe des trucs pas cool, genre pas cool du tout.

D'un côté, Malkovitch incarne un type imbu de lui-même qui méprise encore un peu les noirs. Sa fille prend un peu tous les problèmes post-apartheid dans la gueule. Morgan Freeman profite un peu de la situation tout en essayant de limiter les vagues.

Le film démontre la chute du pouvoir des blancs pendant cette époque, où les rapports de force s'inversent drastiquement. Il évite quand même de sombrer dans complaisance sur "Oh, ces pauvres blancs martyrisés par des noirs".  Mais il reste lucide sur les conséquences de cette inversion de rapport de force. Si je trouve un côté malsain au film, c'est qu'il ne semble pas y avoir de justice ni de moral au final. Le monde change et le "héros" ne peut que le constater et faire avec. Le film est rempli de haine sous-latente qui laisse un goût amer dans la bouche. Même si je l'ai apprécié, je comprendrai qu'ils puissent être détesté, tant il possède un côté glauque. Le souci, c'est qu'il garde un côté réaliste et c'est peut-être ce point qui peut déranger le plus le spectateur. Par certains à-côté, il est trop réaliste.

Ce qui est sûr, c'est qu'il peut être facilement comparé à la lente perte de pouvoir que traverse le monde occidental au niveau mondial actuellement.

 

 

 

 

 

 

 

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Dans la chaleur de la nuit

 

Ce film date de 1967 et si je l'ai regardé, c'est que Arte faisait un théma sur Sydney Poitier. J'aurai appris que Sidney Poitié est un personnage assez incontournable dans la cinématographie liée aux acteurs noirs. Nombre d'acteurs noirs le considérent comme celui qui a ouvert les portes d'Hollywood aux acteurs noirs et, de surcroît, il était lié aux mouvements civiques noirs. Bref, c'est un pilier dans l'avancement des mentalités, sans compter que le personnage a alimenté les polémiques et les critiques dans les mouvements de défense de noir, à cause de films comme "Devine qui vient dîner ce soir". Dans une Amérique en plein combat "racial" à cette époque, il a dû faire un numéro d'équilibriste assez délicat, même si visiblement, il a préféré à faire les choses à sa manière et tant pis pour les critiques.

Revenons au film. Dans une petite ville sudiste jusqu'au bout des ongles, pour qui les noirs ne devraient être qu'esclaves, un important homme d'affaire vient de se faire assassiner. Le coupable est tout trouvé, il y a un noir à la gare et il a plein d'argent. Hop, il est coupable. Souci, Virgil Tibbs (Sydney Poitier) est en fait un officier de police, enquêteur aux enquêtes criminelles de Philadelphie. Il est forcément relâché. Il n'a qu'une envie, se casser de cette ville raciste. Sauf que son supérieur souhaite qu'il reste sur place et résolve le meurtre. Ce qui est loin d'être une gageure, il va donc devoir prendre son mal en patience.

Le plot agréable de ce film est la confrontation continuelle entre le shériff raciste et Tibbs qui déteste les racistes forcément. Ils essayent vaguement de bosser ensemble, mais ils ne se font pas trop confiance. Ils ne vont pas jusqu'à se tirer dans les pattes, mais il y a une ambiance électrique entre les deux hommes qui ne cesse de tenir le tension du film. Ils ne peuvent pas se sacquer et n'essayent même pas de le faire. Tout juste se contentent-ils de faire avancer l'enquête ensemble.

En tout cas, c'est vraiment un film bien foutu avec plusieurs surprises au niveau de l'intrigue. Je conseille.

 

 

 

 

 

http://images.allocine.fr/r_760_x/medias/nmedia/18/71/78/49/19212086.jpg

 

Legion, l'armée des anges

 

Bon, allez, un film tout pourri pour finir. :D

Là, ça envoie du pâté, attendez, voilà le synopsys : "Dieu en a marre de l'humanité et décide de la flinguer. Le seul espoir de survie pour cette dernière ? La naissance d'un enfant... Que l'ange Michael va protéger, s'opposant à Dieu"

L'histoire se déroule principalement dans un motel paumé au milieu du désert où l'enfant doit naître. En fait, j'ai plus eu l'impression de regarder un film de mort-vivants qu'autre chose, avec la troupe d'humains aidé d'un ange qui se barricade dans un môtel et flingue du mutant à tour de bras. Mais sinon... Bah, y'a pas grand chose à raconter. C'est rigolo (la scène avec la vieille est vraiment très drôle :D ), bourrin, la morale est pourrie, mais ça bouche bien une soirée avec des bières. C'est suffisament bien fait pour pas qu'on s'ennuie, mais après, c'est franchement dispensable comme film. Enfin, si y'a un intérêt, j'ai découvert Willa Holland qui est plutôt un très joli brin de fille (hmmm... ce plan de début au ras du sol alors qu'elle porte une mini-jupe *bave*. Ouais, le cinéma, c'est censé être de l'art. BEN VOYONS.).

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